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R69S...histoires de flat-twin !

BMW R69S.jpg

Comme vous l’aurez remarqué, la motocyclette m’inspire actuellement.

 

En cherchant quelques docs, je suis tombé sur cette photo où je pose fièrement à côté de ma BMW R69S dans les années 80, lors d’une ballade dans la compagne sarthoise. J’étais souvent en compagnie de deux potes propriétaires de Triumph Bonneville ; amoureux de ces machines, mes amis avaient poussé le vice en achetant deux motos neuves absolument identiques dans leur robe noire, rouges et or ; cependant, ils les ont entièrement redémontées puis remontées sérieusement car ils n’avaient qu’une confiance limitée dans la réalisation d’origine. Deux superbes machines que je n’ai jamais vu en panne!!

 

Pou revenir sur la R69S, il s’agissait en vérité de ma deuxième ; en effet, en 1983 j’avais décidé d’acquérir un flat-twin bavarois mais mon choix, guidé par les conseils d’un ami motociste, s’était porté sur un R75/5 ou R90/S. Ne trouvant pas l'engin convoité, je suis tombé sur une annonce proposant une R69s attelée à un Précision ; R69S c’est quoaaa connaît pas….une série 2 ah oui... je vois un peu mieux mais je n’en souffle mot à mon ami motociste, histoire de garder le suspense.

Profitant des largesses de l’armée de l’air où je faisais mon service militaire, j’ai utilisé mon bon de transport pour me rendre à Saint-Flour accompagné d’un ami précieux qui se chargerait de remonter l’attelage si besoin ; il faut dire que mon expérience dans le domaine du side-car était proche du zéro, autant jouer la sécurité (tu parles…lisez la suite).

 

Ayant voyagé toute la nuit, nous sommes arrivés en gare de Saint-Flour vers 6h du matin ; image surréaliste de cette petite gare déserte enveloppée d’un brouillard à couper au couteau…sympa le mois d’août en Auvergne. Le défi consistait alors à trouver un café ouvert avant notre rendez-vous.

 

Je passe sur la transaction et nous repartons avec l’attelage sur les routes viroleuses…et avec le soleil….Marche pas si mal la 69S attelée et,dans l’inconscience de la jeunesse, nous faisons des pointes à 130 km/h. A l’arrivée au Mans, mon ami motociste, tout d’abord surpris et heureux de découvrir une R69S, me fera remarquer qu’il manquait deux attaches…solide le Précision et moi qui faisait le singe !!

 

J’entamerais alors un début de restauration mais, devant la lenteur du chantier, ne plus faire de moto commençait à me peser et surtout j’étais curieux de conduire ce modèle avec sa fourche Earles assez déconcertante; consultant de nouveau les annonces, je retrouve une autre R69S dans la région nantaise ; rebelotte direction l'Ouest ; si l’achat s’est bien passé, le retour de nuit fut un véritable calvaire car la moto est tombée en panne ; j’étais fatigué, énervé, pas outillé mais heureusement assisté par la dame qui deviendra mon épouse (elle n’est pas rancunière !!). lassés tous les deux, nous attendrons une dépanneuse une partie de la nuit qui emmènera la moto au Mans ; conclusion : nous passons une nuit blanche…pour reprendre le boulot dès huit heures.

La panne était dûe simplement à un problème de flotteurs dans les carburateurs….damned çà commence bien l’apprentissage du 69S.

 

Les premiers tours de roues verront une superbe frayeur en raison du système de freinage à simple tambour de l’engin; en effet, habitué au freinage intégral de mon ancienne Moto Guzzi, je ne pus m’arrêter au premier stop venu ; heureusement, la chance était là car je n’ai croisé personne. Sur la photo on remarquera que j’arbore une paire de baskets…pas moyen de caser autres choses avec les cylindres sauf une paire de bottes de cavalier qui de loin me font ressembler à un authentique policier pour peu que je porte mon Barbour et mon Cromwell .

 

La 69s demande à monter dans les tours mais lorsqu’on a compris cela c’est une bonne moto avec laquelle je me suis bien amusé ; elle fût vendu à un soi-disant amateur qui me l’a fusillé en dix jours ; je lui avais pourtant fait remarquer que ces machines doivent être à température correcte, qu’elle demande un peu de soin !!! L’attelage sera également vendu plus tard quasiment dans l’état de restauration initial ; certes,  je n’en suis pas très fier mais un autre chantier démarrait avec la restauration d’une Traction Avant. …restauration qui elle sera terminée !!!!

 

A bientôt

 

Commentaires

  • Sympa ce récit Jean-Marie, on revit ces moments avec toi, pour la photo je la reconnais celle là, hé! hé! ;-)
    jacques

  • Salut Jean-Marie,
    Je garde un souvenir indélébile de notre expédition à Saint-Flour. Cet attelage tirait tellement violemment à droite qu'au bout de quelques dizaines de kilomètres je ne pouvais plus le tenir ! (les attaches manquantes que nous n'avions pas vues !) Nous avons utilisé un "sandow" pour compenser, en tirant sur la gauche du guidon. Puis il y a eu le soucis de vis platinées, que nous avons bricolé avec une clé à retendre les rayons de roue, achetée dans une station service... Et tu vas rire, la clé je l'ai encore ! ;-)

  • Salut Jean-Yves

    Un grand merci pour ton commentaire car je ne me rappellais plus tous les détails de cette croustillante expédition ; cependant, j'ai une question : as-tu toujours un side car tu avais le virus !!!
    jm

  • Hé non, malheureusement je "roule à pied" depuis... pfff trop longtemps !

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