Que dire sur cet évènement unique qui s’est terminé depuis une dizaine de jours alors que d’autres en ont formidablement bien parlé. Il a fallu digérer toutes ces images qui défilaient dans nos têtes et tous ces moments sympas avant de redescendre sur terre.
Avant toute chose je voudrais remercier Vincent et toute son équipe de bénévoles qui nous ont accueillis avec le sourire et qui ont su faire de ce week-end un moment magique, inoubliable et convivial. Nul doute que Jacques Potherat doit être fier de vous les amis ; de même, il me semble que l’UTAC qui accueille le VRM doit être satisfaite de votre professionnalisme.
Je voudrais également remercier nos amis Annie-Claude et Olivier pour avoir sorti l’Amilcar Compound 1938 comme véhicule de service afin d’assurer la livraison des reproductions de l’affiche. Cette mignonne automobile avait parfaitement sa place dans le parking des pré-1940 avec sa formidable patine ; du reste, un citoyen britannique ne s’y est pas trompé nous demandant gentiment de virer nos augustes fessiers afin qu’il puisse prendre des clichés de cette rare version culbutée.
Un week–end bien évidemment trop court pour tout voir et tout détailler ainsi que pour discuter avec les amis ; les plateaux étaient somptueux, des raretés en auto et en moto qui décuplaient notre curiosité ; je ne peux citer tous les engins car la liste serait trop longue ; il y avait tellement de petits détails à découvrir dans l’odeur du vieux cuir, du bois, de l’huile, de l’essence de quoi enivrer vraiment tous les sens. C’est la raison pour laquelle je n’ai pas fait de photos car je me suis dit que des photographes talentueux sauraient capturer l’esprit du VRM et je ne me suis guère fourvoyé lorsqu’on voit le résultat sur la toile.
Alors me direz-vous ai-je fait des croquis et combien ?? Cette question on me l’a posé souvent durant le VRM et le choix des engins s’est avéré des plus délicats ; aussi me suis-je concentré le samedi sur le plateau YCAR en dessinant la MORS et l’AUSTIN dont les propriétaires ont été adoubés YCAR ! De plus, je ne pouvais passer à côté de la Bédélia ce qui fait au final trois croquis ; certes c’est bien peu je le reconnais mais sincèrement il m’était impossible de faire plus avec la fermeture du circuit à 18 heures. Ceci-dit l’important demeure le plaisir et je préfère essayer de réussir un croquis plutôt que de viser la quantité en produisant des dessins médiocres…voire ratés (ce qui arrive !)
J’ai pris plaisir à faire la connaissance d’amis « virtuels » des réseaux sociaux notamment celles et ceux du Yacht Club des Avions de la Route, bien que trop rapidement à mon goût ; j’en profite pour remercier Isabelle et Olivier du Club Indian France qui m’ont laissé une place pour exposer mes gribouillis sur le stand où trônaient de bien belles bécanes ; malheureusement, les bourrasques de vent ont eu raison de mon installation dite « pinces à linge » et seule la banderole qu’Isabelle avait éditée a tenu à peu près le coup…quoique déchirée le dimanche elle est partie en Alsace ! J’ai également loupé des personnes mais sincèrement avec la livraison de mes tirages l’emploi du temps était chargé…ne m’en voulez pas surtout ! Il semble que l’emballage a eu autant de succès que la repro proprement dite car j’avais dessiné des petits crobards sur le carton. Merci à celles et ceux qui m’ont fait confiance et à l'Amicale Tricyclecariste de France pour avoir joué le rôle de lieu de rassemblement.
Le Vintage Revival Montlhéry est devenu une manifestation, la manifestation majeure mondiale pour les avant-guerres en raison de la qualité des plateaux proposés mais également à cause du cadre que constitue l’anneau de l’autodrome de Linas-Montlhéry ; quel décor de rêve car lorsqu’on y pénètre on rentre comme dans une arène et le spectacle peut commencer ; alors, quand le pilote d’une Bugatti 59 attaque le virage relevé, le son du moteur ne peut que vous hérisser les poils et vous donner la chair de poule , voire vous tirer une petite larme à l’œil (c’est également valable pour les motos, les GN, les three-wheelers, le plateau YCAR…). Beaucoup d’émotions !
Dernière chose, la présence de nombreux jeunes participants est encourageant et je mentionnerais spécialement celles et ceux de l’Atelier Motobloc qui arboraient de chouettes tenues d’époque et qui accueillaient les splendides foulards de Piece of Chic…ce qui faisait un ensemble des plus réussis. J’ai beaucoup aimé la GR 350 avec sa remorque. Bravo également à Quentin qui pédalait fort au volant d’une adorable réplique de Morgan three-wheeler !
Encore merci et vivement 2017.
A bientôt
ps : les trois croquis sont dans l'album VRM 2015 !